sidilhadi

VIP-Blog de sidilhadi

sidilhadi
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

19 articles publiés
dans cette catégorie
42 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/08/2009 17:22
Modifié : 28/01/2021 10:33

Garçon (54 ans)
Origine : dz
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Généalogie-Chadjara ] [ Sidi Ahmed Ben Youcef ] [ Sidhi Lhadi ] [ Djedi Menguellet ] [ Sidhi lhadj Elhadi ] [ Famille Silhadi ] [ Les Hommes et femmes! ] [ Kabylie ] [ Ecole de Ouaghzen ] [ Thaourirth Menguelat ] [ Michelet ] [ Sedick ]

 

Youssoufia

11/02/2018 05:33



YOUCEFÏA

La confrérie des Youcefïa a eu pour fondateur le chérif Abou-A'bbas, Sidi-Ahmed ben Mohammed ben Ahmed ben Abdallah ben Youcef ben A'bdeljelil ben Imdès ben Abd-er-Radhi ben Moussa-elMortadlti ben Dju'far-es-Sadoq ben Mohammed-el-Baqi ben Ahmed ben ez-Zin-el-A'bidine ben Hamoud ben A'ii ben Idris-es-Sghir ben Idris-elKebir ben Abdallah-el-Kamel ben Mohammed ben l'Hacen-es-Sebt ben Ali ben Abou-Taleb.
Il était connu sous le nom de Youcef en mémoire de son grand-père Youcef ben Abdeldjelil, et sous le surnom de Rachedi comme étant originaire des Beni-Rached (1).
Avant de s'affilier à la voie des Chadelïa, Ahmed ben Youcef avait déjà acquis une grande renommée de sainteté. Il appartenait, en effet, à la classe privilégiée des derouich Il était mejdoub et se plaisait à raconter lui-même que dès sa plus tendre enfance, il ne vivait, ici-bas, que corporellement.
Il eut de nombreux démêlés avec les Turcs que son prosélytisme gênait et même avec plusieurs de ses coreligionnaires, notamment avec un certain A'minar-et-Tsari qui,le considérant comme un dangereux innovateur, avait juré de le tuer. Mais, la légende rapporte que chaque fois qu'il cherchait à s'approcher d'Ahmed ben Youcef, la jument qu'il montait s'arrêtait à distance et refusait d'avancer.
Menacé d'emprisonnement par les Turcs, le fondateur de la confrérie des Youcefia quitte son pays et se rend à Bougie où il se fait affilier à l'Ordre des Chadelïa, par Sidi-Ahmed ben Zerrouq.
Revenu dans son pays d'origine, il y recommença son prosélytisme et laissa de nombreux disciples dont quelques-uns sont demeurés légendaires. Citons entre autres Sidi-Mohammed-el-Antri-el-Arbi, qui voyageait à travers les étoiles Ahmed-bou-Ma'z'a-er-Rachedi (inhumé à Mascara), surnommé Bou-Ma'za à cause d'une chèvre qu'il immola jusqu'à cent fois et qui revenait toujours auprès de lui Abdelkader ben Khemasi, dont l'existence ne fut dévoilée que par une perdrix qui le suivait partout, etc.
(1) M. Pilard, dans son étude sur la confrérie des Senoussia, et après lui M. Itinn, dans Marabouts El Khouan, placent les Beni-Rached dans l'amalat de Taza (Maroc). Dans le livre Rabah-et-Tidjara, par Ali ben El-Hadj-Moussa, oukil de la zaouïa de Sidi-Abderrahrnane-et-Ta'alibi (Alger), l es Beni-Rached sont, au contraire, indiquas comme dépendant, au XVIe siècle, de l'amalat d'Oran et situés à environ cinq heures de marche de Mascara. Ahmed ben Youcef avait une zaouïa à Kala'a qui doit être le Kala'a (douar) actuel de la commune mixte de l'Hillil.
La vie d'Ahmed ben Youcef, est remplie de prodiges, souvent racontés par lui-même. Nous n'en citerons qu'un un jour que les privations l'avaient obligea quitter la kheloua où il s'était retiré, des pêcheurs le trouvèrent aux environs de Bougie, mourant de faim. Après l'avoir obligé prendre quelque nourriture, ses sauveurs providentiels voulurent remmener, mais, une fois dans la barque, celle-ci n'avançait plus et les pécheurs reconnaissant en Sidi-Ahmed, un marabout, n'eurent d'autre recours que de lui demander sa bénédiction qu'il leur donna volontiers.
On raconte aussi, qu'a l'exemple de Si Mohammed ben A'ïssa, qui vivait de son temps, Si Ahmed ben Youcef, peu confiant dans les trois ou quatre mille disciples que son renom de sainteté lui avait attirés et qui ne cessaient de s'attacher à ses pas, voulut faire un triage et choisir des hommes dévoués et sincères.
« Un jour, il les réunit tous autour d'une maison isolée, monta au » premier étage, se présenta à eux armé d'un grand couteau et leur » dit « Dieu a bien voulu me parler cette nuit; il m'a ordonné, pour » conjurer un grand malheur qui me menace, de sacrifier vingt des » disciples qui me suivent et m'écoutent avec tant de confiance. Je ne veux forcer le dévouement de personne. Que ceux d'entre vous qui » aiment le Seigneur, qui m'aiment et qui ont confiance en moi, vien» nent ici me tendre leur gorge » (1).
Il y eut, après cette harangue, une grande fluctuation et un grand tumulte parmi les khouan assemblés leurs rangs s'étaient éclaircis et il en restait à peine une centaine lorsque Sidi-SIiman-bou-Smaha, aïeul de Sidi-Cheikh (2) se présenta. Il était à peine dans la chambre où se tenait Ahmed ben Youcef que le sang coula d'une gargouille. Sept disciples montèrent successivement dans la chambre sanglante. Inutile de dire que le rusé Ahmed ben Youcef avait substitué à ses sept dévoués serviteurs, d'innocentes brebis apportées secrètement dans la maison avant l'expérience.
(1) Extrait de la Notice sur les oasis du Sahara cl les roules qui y conduisent, par L de Colomb, lieutenant-colonel d'infanterie. Paris, Challatncl ainé, éditeur, 1860.
(2) Dans le Ilobah-el-Tidjara (lovo citalo), où l'histoire des Medabih (égorgés) est également racontée avec quelques variantes au récit que nous donnons, ce serait Olteilih ben ed-Uin qui se serait présenté, mais l'erreur est, ici, manifeste Cheikh ben ed-Din,ainsi qu'on pourra s'en rendre compte par un simple examen des arbres généalogiques annexés à la notice des Cheïkhïa, ayant été l'un des héritiers de la baraka des mêmes Cheïkhïa qui n'étaient pas encore organisés en confrérie à l'époque où vivait le fondateur des Youcefia.
(3) En 927 de l'hégire, suivant Ahmed ben Khaled-en-Naceri-Sellaouï, auteur de Ylslikça.
Si Ahmed ben Youcef est décédé en 931 (3) de l'hégire (1524-1525 de J.-C.) son tombeau, situé ai Miliana, est l'objet de fréquents pèlerinages.
Il avait fréquenté nombre de chioukh de son temps parmi lesquels on cite l'imam Ez-Zitouni (Abou-A'bdallah-Mohammed), l'imam ElBokhaoui (Abou-Fadhel-et-Tomisi), les chioukh Abou-A'bdallah-esSbahani, Abou-Moussa-el-Masri et, principalement, Si Ahmed-Zerrouq, son maître spirituel.
Le fondateur des Youcefïa a laissé des commentaires sur Je soufisme, sur la voie Chadelïa à laquelle se rattache son enseignement essentiellement spiritualiste et, principalement, sur les états extatiques des affiliés qui marchent vers l'union mystique. Il divise ces derniers en sahib-el-ouadhia, sahib-et-taqsir, sahib-el-khirqa et sahib-ism-el-Djelil, toutes qualifications qui marquent des degrés mystiques plus ou moins accentués.
Quant la chaîne spirituelle des Youcefïa elle est ainsi composée: Si Ahmed-Youcef, Ahmed-Zerrouq, Ahmed ben Oqba-el-Hadrami, Yahia-el-Qaddour, Ali ben Ouafa, Daoud-el-Belghi, Ibn-Ata-Allah, Hassan-Chadeli, A'bdesselam ben Machich, Chériî-Abou-Zid, A'bderrahmane-ez-Ziati-el-Madani, Taqi-ed-Din-es-Soufi, Ma'rouf-Foqïa, Fakhred-Din, Abou-Hacen-Tadj-ed-Din, Chems-ed-Din, Mohammed, Zin-edDin, Mohammed, Mohammed-el-Qazouini, Abou-Ishaq, lbrahirri-el-Bosri, Abôu-Qacem-el-Merouani, Sa'ïd-el-Foutouh-Sa'di, Sa'ïd-el-Gherghouani, Abou-Mohammed-Djabri, Hassein ben Ali ben Abou-Taleb, Ali ben Abou-Taleb.
Une deuxième chaîne, dite chaîne de la Khirqa, aboutit également à Ali ben Abou-Taleb par l'intermédiaire de divers personnages dont les principaux sont Ahmed-Zerrouq, Hassan-Chadeli, Abou-Ahmed-El-Ghazzali et El-Djoneïdi.
Aux dires des biographes musulmans Ahmed ben Youcef eut une descendance nombreuse et plusieurs centaines d'élèves qui se sont illustrés par leur érudition et leurs vertus.
Après la mort de leur aïeul et de leur maître, les uns et les autres se répandirent en Afrique septentrionale et, plus particulièrement au Maroc.
Un groupe de ses descendants existerait encore aux environs de la ville de Tlemcen . Il y a plus d'un siècle, un de ces derniers, Si Mohammed ben-Miloud (1), arrivait à Tiout. Bien accueilli par les habitants (1) Les Ouled-Miloud, marabouts de Tiout, descendent directement de Si El-Khelladi, arrière petit-fils de Si Ahmed ben Youcef.
Ce Si El-Khelladi, qui est l'ancêtre commun de cette localité et des environs, il se maria dans leur ksar avec la sœur d'un des notables de l'endroit (1). De cette union naquit un fils, Si Mohammed, dont la descendance figure dans l'arbre généalogique ci-après
à Tiout des branches de cette famille répandues dans la province d'Oran, à Tiout et au Maroc, était le fils du Ben-Yabia, fils de Moumen, fils de Ben-Ahmed, surnommé Ben-Marzouga, un des enfants de Si Ahmed ben Youcef.
A une époque déjà ancienne, il vint s'établir à El-Kenator, dans l'ancien aghalik des Ghossel, sur le territoire actuel de la commune mixte de Remchi. Il mourut en laissant six enfants Si-Zerrouki, Si-El-Hadj-Safi, Si-Zenagui, Si-Ouis, Si-Yahia et Si-El-Miloud chacun de ses fils fut à son tour le père d'une nombreuse descendance qui s'est dispersée de la manière suivante
Une partie des Oulad-Si-Zerrouki alla se fixer chez les Zekkara (Maroc) les Oulad-Sidi-EI-Hadj-Safi, les Ouled-Zenagui, les Ouled-Sidi-Ouis et les Ouled-Sidi-Yahia restèrent fixés à El-Kenater, où ils sont encore. Quant à Si-Miloud, sixième fils d'El-Khelladi, il mourut à El-Kenater, laissant un fils nommé Si Mohammed, qui se rendit à Tiout et s'y fixa, il y a de cela 121 ans (années lunaires).
(D'après les renseignements fournis par El-Miliani. un des membres de cette famille, vivant à Tlemcen).
(1) Les deux fils de celui-ci ont été successivement les représentants des autorités françaises dans le ksar. L'aîné, Mostefa-Ould-el-Hadj-Sahuli, fut assassiné par les Chorfa, en février 1872 son frère,. EI-Hadj-EI-Miliani, qui lui succéda comme caïd, a subi, récemment, le même sort (29 mars 1895).
Le marabout, de Tiout, après avoir hésité quelque temps à entrer en relations avec nous, vint spontanément nous offrir ses services lorsque nous fûmes devenus les maîtres de Tlemcen, Une telle attitude était d'autant plus méritoire que, dans le ksar d e Tiout, il avait à lutter contre l'influence des Chorfa, influence hostile aux chrétiens et qui se traduisait, d'autre part, par le meurtre de plusieurs marabouts. Ait commencement de 1881, le lieutenant De Banières, en tournée dans ces régions, installe son quartier général à Tiout où le chef de la zaouïa lui prête un concours dévoué et le tient au courant des agissements de Bou-A'mama.
Jusqu'en 1885, nos rapports avec la zaouïa furent excellents, mais au cours de cette même année 1885, un derqaoui, Mohammed-ech-Chaouï, qui avait reçu, en 1880, le marabout de Tiout, Si-Abdelkader, fut, à son tour, hébergé à Tiout sans que l'autorité française en eut été prévenue.
On accusa, alors, Si-Abdelkader de s'être affilié, en 1880, au cours d'un voyage qu'il avait effectué à Medaghra, à la confrérie des Derqaoua que dirigeait Si Mohammed ben Larbi.
Si Abdelkader répondit à cette accusation en sollicitant l'autorisation de venir s'installer à Tlemcen afin, disait-il, de lui permettre, ainsi qu'aux siens, d'échapper aux calomnies dont il était l'objet. Et comme, à ce moment, des bruits d'insurrection avaient cours parmi les tribus marocaines du Sud-Ouest, on s'empressa, afin d'éviter toute velléité secrète ou avouée, de correspondance entre la zaouïa de Tiout et celle des Medaghra qui devait diriger le mouvement insurrectionnel contre nous, de donner satisfaction au désir de Si Abdelkader
(1). Si Abdelkader mourut à Tlemcen en 1888, et depuis lors, les membres de sa famille ont pu rentrer dans le cercle d'Aïn-Sefra.
La zaouïa de Tiout est actuellement dirigée par Si Zerrouq, frère puîné de Si Abdelkader, mais sa cécité le tient à l'écart des choses temporelles. C'est son frère, Si Mouley, qui demeure chargé des relations avec le monde extérieur et les autorités et qui est, en quelque sorte, le grand chef des Youcefia algériens.
Son influence s'exerce sur les adeptes énumérés dans l'état ci-après.
(I) Cette mesure fut considérée comme excessive dans le monde politique mais, malgré les services qu'avait rendu le marabout de Tiout, les circonstances du moment ne permirent pas à l'autorité militaire de la rapporter.
En compte, en outre, de nombreux khouan parmi les Amour, les Hamian-Chafa'a, Beni-Metharref oit il a un moqaddem du nom d'ElKebir ben A'bderrahmane.
On trouve aussi des descendants de Si Ahmed ben Youcef à Relizane, à Aumale et chez les Meggan de Boghar. Ils ont pour serviteurs religieux les Hassasna (annexe de Saïda), une partie des Harrar (cercle de Tiaret), des Oulad-Chaï'b (cercle de Biskra), et des Oulad-Naïl (cercle de Djelfa).
D'autres descendants de Si Ahmed ben Youcef, après avoir séjourné à Saguiet-el-Hamra, seraient venus s'installer à Fas, à Meknès et à Taza, points où ils auraient donné naissance à d'autres branches qui compteraient des serviteurs chez les Ghiatra, les Oulad-A'issa et les Béni-Hassan
Mais dans ces contrées de l'empire chérifien, Youcefïa et Zerroukïa seraient confondus et se placeraient indifféremment sous le patronage des deux chefs algériens de l'école Chadelienne. C'est un point important à retenir, car, le jour où un personnage habile saurait ranimer leurs sentiments religieux, ils pourraient, sans doute, former une confrérie homogène.
D'autre part, nous l'avons dit, plusieurs élèves du cheikh Sidi Ahmed ben Youcef, sont allés se fixer à l'étranger où, grâce à leur science ésotérique et au prestige qui s'attache, partout, aux doctrines spiritualistes des Chadelïa, ils ont créé des écoles distinctes et parfois, des congrégations puissantes placées sous le patronage du saint de Miliana. Un certain Ibrahim-er-Rachidi, entre autres, qui était égyptien de naissance et élève du maître du grand Senoussi, Ahmed ben Idris, est parvenu à fonder, au XIIIe siècle de l'hégire, au Hedjaz, une corporation encore toute puissante.
Après s'être séparé des Mirghanïa et des autres disciples de son dernier maître spirituel, il se fit l'apôtre des doctrines du cheikh Ahmed ben Youcef et initia des adeptes en son nom.
Il se vit traiter d'hérétique par les Eulama de la Mecque, et porté devant leur medjelès en 1273 de l'hégire (mais il finit par confondre ses adversaires et, dès lors, sa réputation fut faite).
Les pèlerins de Syrie et des Indes surtout, se montrèrent fort » empressés à sa zaouïa, et pour lui permettre de créer un établissement plus important, une Bégum d'un état musulman du dernier » pays, séduite par sa renommée, lui envoya mille roupies d'or en une » seule fois.
La légende s'en mêlant, il devint ainsi l'un des chioukh les plus populaires de la Mecque, et tant parmi les habitants de la région » même, que parmi les pèlerins, ses disciples se comptèrent bientôt par milliers. Sans rappeler exactement quant à la règle, l'ancienne » confrérie des Rachidïa (ou Youcefïa) du Maghreb, son ordre prit à sa mort, en 1291 de l'hégire, le nom qu'il portait lui-même »

Le cheikh Mohammed-Drendaoui en a, aujourd'hui, la direction et, indépendamment de la zaouïa fondée de son vivant, dans une des plus belles rues de la Mecque, sa congrégation y compte un autre établissement dont le moqaddem est Cheikh-Mohammed-Salah ben Mohammed Soudani une deuxième zaouïa à Djeddah a pour moqaddem Mohammed-Djemal-el-Attar enfin, de petits

. couvents secondaires disséminés dans les Indes et en Syrie.

La congrégation fondée par Ibrahim-er-Rachidi est indépendante des Youcefia ou Rachidïa algériens et marocains mais le vocable de ces rameaux est commun, leurs doctrines sont analogues, leur patron spirituel est le mème. Youcefïa ou Rachidïa du Maghreb et Rachidïa du Hedjaz peuvent être considérés comme formant une seule et même confrérie.

Parmi les nombreux élèves du cheikh Sidi-Ahmed ben Youcef El Miliani, on cite Sid-Abou-l-Hassan-el-Qacem-el-Ghazi qui fonda une importante zaouïa dans l'Oued Dra'a (Maroc). Quelques adeptes Chadelïa se placèrent sous sou patronage et, à sa mort, créèrent la confrérie des Ghazïa. Cantonnée dans l'ouest de l'empire chérifien et il Fas où elle compte une zaouïa, cette corporation ne prit jamais un grand développement; elle doit être considérée comme une chapelle sans influence réelle et non comme une confrérie complètement organisée.
Elle a toujours été subordonnée aux directeurs spirituels des Nacerïa, tout-puissants dans les contrées oit elle compte quelques serviteurs religieux, C'est donc à titre purement documentaire que nous la citonsici.
Sa fondation date du Xe siècle de l'hégire (1526 de J.-C.),et les doctrines qu'on enseigne dans la seule zaouïa importante qu'elle possède, ainsi que les appuis mystiques que ses adeptes invoquent, sont analogues,, en esprit général, à ceux des confréries similaires. Ils n'ont rien qui puisse les caractériser et, par suite, attirer l'attention du lecteur.

publié il y a 20th May 2017 par   zenagui mohamed





 

Début | Page précédente | 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact sidilhadi ]

© VIP Blog - Signaler un abus