Catgorie : Sedick

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Créé le : 10/08/2009 17:22
Modifié : 28/01/2021 10:33

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Naissance d'oumazouz (Sedick).

21/09/2020 15:07

Naissance d'oumazouz (Sedick).


En Kabylie et à l’époque des années en noir et blanc, à chaque mariage ,on disait au couple de  mariés « incha Allah Amenzou nwen’ dhaq’chich »-que l’aîné soit un garçon-... la fille,était une bouche de trop à nourrir,pour ce père usé par cette période de disette, et puis le jour viendra où elle  s’en irait « remplir » un autre foyer..

La naissance d’un garçon, signifiait la fierté ,le bonheur,l’abondance pour le père ,qui a tant trimé.. mais pour le grand père, qui s’en irait bientôt , comblé d’avoir assisté à la longévité de son nom…

On détestait et même on répudiait, la femme qui n’enfantait (qui donnait naissance) que des filles !

Tout ceci pour dire qu’après deux filles, la maman angoissée, ne cessait d’attirer l’attention de la famille avec son ventre démesurément rond ..les jalouses murmuraient « taqchich’th ennidhen’ » (encore une fille)…

on épargnait à la pauvre femme, les rudes tâches du foyer, on la faisait bien manger, malgré les faibles moyens ,elle doit prendre des forces..

on distinguait  ses os saillants sous la peau, elle a trop maigrie, elle était essorée par le stress d’avoir une fille. ..le père journalier, se débrouille comme il peut,( en souhaitant avoir un héritier, qui viendrait l’aider) tentait d’améliorer le menu.. il voudrait tant exhiber sa moustache à Tajemaat..

en ces temps ,dure d’avant la guerre de libération, toutes les conversations du voisinage, étaient focalisées sur la prochaine naissance…

Les voisines, aussi peu nanties, apportaient leur soutient, qui, d’une prière, de quelques œufs ou simplement d’un fruit fraîchement rapporté  du verger…

Le jour fatidique arriva

On accoure chercher el Qav’la (accoucheuse) toujours une dame âgée et expérimentée ..

Elle se présenta aussi vite que ses frêles jambes le permirent, accompagnée de sa jeune assistante et apprentie…avec un balluchon plein de différents produits,ustensiles,gris gris pour éloigner le mauvais œil et autres démons…et la khamsa de Lala Fatima ..

Elle ausculta sa patiente, avec sa main savante, de tous les côtés, donna des ordres strictes…de l’eau chaude, des pans de tissu… et le fameux couteau, stérilisé à l’eau chaude, parfois à l’alcool, pour couper le cordon ombilical..

Aimez la page et partagez merci.

La culture et l’histoire doivent être transmises…

Des youyous stridents sortirent de la chaumière,et firent entendre de loin ,vue que Taourirt est culminante…le père, tremblotant, ne pût se retenir ,il quitta tajemaat en courant…

 

Une dame sortie répandre la nouvelle, le croisa :

« Dhaq’chiche a dhaq’chiche ,al khirik » ! un garçon,c’est un garçon,félicitations..

Le père arriva sur le pas de la porte, sa mère le gratifia d’un beau sourire.. « dhaq’chich a Mohand ammi »…sa femme s’est  évanouie,  la joie s’estompe subitement…et pour la première fois, le père appela son épouse par son nom et devant sa mère !!!

« athinath,athinath..Thassâdith, thassadith, a Thassadith »…(untelle,untelle,Tassadit..)

Elle respira profondément et ouvrit les yeux…

« C’est la joie mon fils c’est le bonheur,ammi ,thassa’âyag’d aqchich »… puis.. ce père, si pudique,devant ses parents, se mit à pleurer... !

La Fadhma ,la grand-mère, tenait le bébé ,fragile, emmailloté dans ses bras, se pressa de lui fixer la el khamsa en argent..

Le visage de Thassadit s’illumina,elle souri à son mari…chose normale vous me direz, mais  interdite à cette époque là..

« Tiens ton fils ,ammi ,tiens-le, ak’ dyoughal errouh » ..tu vas reprendre tes esprits…

« efkith ivava adh yefrah »» donnes-le à mon père ,il va être content..

Le grand père Sidhi Mohand Améziane franchit le pas de la porte, une main sur sa longue barbe blanche ,pour cacher son sourire..s’avança et pris le bébé dans ses bras..

Il baissa ses paupières sur cette larme rebelle,qui allait le trahir son bonheur..et se mit à murmurer dans l’oreille de l’enfant…

Le vieillard ,Sidhi chikh, qui était aussi l’imam du village, content de tenir ce petit-fils tant espéré, rapprocha sa bouche de l’oreille droite du bébé, on pouvait l’entendre répéter l’Adhan (l’appel à la prière)…puis continuant ce rite religieux, refit de même dans l’oreille gauche..on eut l’impression que l’enfant apprécia ,car une fois terminé, il se mit à pleurer…
Jeddiss, le tendit à la maman « akh ayelli » tiens ma fille ,c’est ton odeur de maman dont il a besoin..
évitant de lui dire, fait le téter…(tout était règlementé chez les marabouts*) la maman allongea ses bras décharnus..elle ressenti le bonheur d’être enfin délivrée de ces 9 mois de stress,de chuchotements et d’insomnie.. elle vient de remporté la partie avec panache !
« Bismi Lah ammi »…elle était comblée !
Les youyous fusent à l’entrée, les voisines arrivent, avec beaucoup de présents, de la viande grillé (akanaf),omelettes mchaoucha (galette aux œufs et miel pure),amandes,grenades,figues,et tant d’autres fruits et friandises..
*quand on sait la condition des villageois de cette époque, la grande misère que l’on vivait, on comprend ce que vaut la solidarité du clan et du village tout entier !!
l’enfant est recouvert et bien camouflé, on était un après-midi septembre , fin de l’été, il faisait un peu frisquet !
le grand frère, lui aussi précédé de deux sœurs, debout tout heureux d’avoir enfin un frère avec qui il partagera sa solitude , déposa eddouh (berceau) devant lui que les deux fillettes s'empressèrent de nettoyer et raccommoder... « qu’es ce qui nous attend avec cet enfant, qui a tenu tout le monde en éveil depuis 2h ce matin ».
« ce sera un grand homme ,comme son aieul,incha a Allah »dit le grand père imam, pour qui rien n’échappe pour remettre à tout moment,les gens sur le droit chemin. Il entendit l’Adhan de la prière de l’après-midi..
il sorti rejoindre sa mosquée pour diriger la prière du Asr..
 

 Autrefois, la naissance d’un enfant (talalit) s’accompagnait de rites et de symboles qui s’organisaient selon une logique proche de celle qui présidait à la disposition de la maison traditionnelle.

Au coeur de ce rituel, la qabla, femme en général âgée, gardienne des traditions et du savoir magique, qui remplissait les fonctions d'accoucheuse.

Voici quelques uns de ces rites:

Immédiatement après l’accouchement, on allongeait la mère sur un lit qu'une assistante de la qabla avait préparé d’avance contre le mur de tasga ou « mur de la lumière ».

Si l'enfant était un garçon:

la qabla prenait une faucille – amger – , symbole de virilité, car lié au travail des hommes, et la déposait sur le seuil de la maison, du côté droit : gher tnebdat tayeffust.

Elle posait ensuite un porte-monnaie sur la tête du garçon :

Akken at-timghur texrit-is

(Littéralement : pour que son porte-monnaie « se glonfle »)

Et pour qu’il devienne un personnage influent dans la famille : Akken adghughal d-aqerru bboukham.

Si l'enfant était une fille:

La qabla prenait un tamis – agherval – et une quenouille – tizdit – , symboles de féminité, car liés au travail des femmes, et les déposait également sur le seuil, toujours du côté droit. Elle posait ensuite sur le ventre de l'enfant une boucle d’oreille en argent :

Akken at-tesfu am lfetta (Pour qu’elle soit aussi pure que l’argent).

Et ajoutait une pincée de sel :

Akken at-tmeleh deg-gilsis, di lecghal-is, di zzin-is

(Pour qu’elle ne soit pas fade ni dans ses propos, ni dans ses gestes, ni dans sa beauté.)

Ces rites qui, dès la naissance, séparaient le garçon et la fille, le monde masculin et le monde féminin, annonçaient les deux univers qui leur correspondaient :

-Akham (maison) lieu des secrets et lieu d’intimité, domaine de la femme.

-Tajmaât (site de l’assemblée du village), lieu de la vie publique,domaine de l’homme.

Le premier jour après la naissance, tôt le matin, l’accouchée faisait sa toilette.

L’eau utilisée était chargée de signification et de pouvoir magique. Il ne fallait surtout pas la jeter n’importe où !

Si le nouveau-né était une fille, on la répandait sur la cour, afin qu’en grandissant, la fille ne s’aventure pas au-delà de la porte de clôture (tabburt bbwfrag).

Si le nouveau-né était un garçon, on répandait l’eau dans la rue.

dans d'autre region d'algerie, le nouveau-né est accueilli par des "youyous" et bien souvent, un mouton,un bouc est sacrifié pour célébrer l'évènement.
En Kabylie , après la naissance du bébé, le placenta est enterré sous un figuier. Une autre coutume veut que l'enfant soit lavé avec de l’huile mélangée à du sel trois soirs de suite… pour que le nouveau-né sente toujours bon.
Après l’accouchement, certaines familles gardent le cordon ombilical. La mère le montre à son enfant lorsqu'il a 7 ans pour qu’il se souvienne de son enfance.
Pour protéger le bébé des mauvais génies, un couteau est placé dans le lit de l’enfant . Et pour détourner le mauvais œil, les yeux du bébé sont entourés d’un trait de khôl noir .
Toujours pour éloigner les esprits malins, la mère noue à l’enfant deux fils de laine noir et blanc au poignet et à la cheville gauche, sept jours après sa naissance.(culture berbere)

-Le premier jour juste après la naissance , tôt le matin, l’accouchée faisait sa toilette.
L’eau utilisée , si le nouveau-né était une fille, on la répandait sur la cour, jusqu'à la porte d'entrée (as'qif),limite du domaine de la femme..
si c' était un garçon, on jetait l’eau partout dans la rue...extérieur domaine de l'homme.
aussi après la naissance, le placenta ( tisdar ,al mushima) est enterré sous un figuier. on garde le cordon ombilical (thimitt). (croyez que ma mère l'a gardé des années plus tard pour me le montrer puis elle l'enterra)..
on mettait aussi ,un couteau sous la literie du bébé et parfois el harz (un talisman) pour éloigner mauvais oeil et démons-..
...beaucoup d'autres coutumes ,çà et là...
Si Mohand Said, le papa ,se rendit à Michelet au marché hebdomadaire du Mardi.
ce jour et avec une certaine fierté,il va être sollicité de toutes parts..
sa mère La Fadhma ,le chouchouté encore ,il avait 51 ans...elle savait ce qui attendait son unique fils, elle l'aida en lui glissant quelques pièces dans la poche...
"rouh ammi, an'di thedidh edh'lamann" tu sera toujours en sécurité où que tu ailles"...
il se doit de payer la tournée au café Delpeche à ses amis et alliés mâles..et quelques achats au souk..
c'était un rituel auquel les nouveaux papa ne pouvaient y échapper...mabrouk par ci ,mabrouk par là...il se sentait un autre homme...
à la maison ,le remue-ménage continua...mais ..chuut,bébé dort!!
les filles aînées ,Doudouche (22 ans) et Fadhma (18 ans),déjà mariées,et anciennes abeilles des soeurs blanches de ouaghzen ,sont venues bien avant l'événement,pour aider..
elles s'affairaient à la préparation du couscous ,les deux autres cadettes 4 ans et 7 ans tournaient autour du berceau,le balançant parfois,un oeil sur leur petit frère,qui dormait profondément.elles répondaient aux ordres de leur maman
de 50 ans ,avec fierté....à suivre...

On dit que Elloufan ma dillal (le bébé quand il naît) apporte avec lui beaucoup de richesses..

Les rencontres au marché hebdomadaire,ont fait que la nouvelle s’est répandue partout  et jusqu’au au village des alliés de Tiferdoud, Ath Sidi Ahmed, Ath Meraou, Ath irathen ,Ath Sedqa…sans parler des villages voisins…

Cette famille de marabout, issue du vénéré Aieul  Djeddi Menguelath (alias Sidi Yakoub) qui donna son nom aux 3arch, ainsi que le fondateur de Taourirt nath Menguelath, Sidhi Lhadi Bouderbal, sans oublier Sidi Lhadj Lhadi Moqadem de la Rahmania , référence religieuse pour l’3arch nAth Menguelath…

aussi  lala Fadhma, la grand-mère, dont la renommée a dépassé les frontières…par sa sagesse, ses conseils et ses Du3a (prières) tant espérées…elle avait un Don de Dieu…

Il suffit qu’elle pense à quelque chose qui lui manque…et quelqu’un rentre avec !!!

Sans oublier cette Maman qui vient d’accoucher, Lala Thassa3dith,elle avait le don d’enlever les dents sans anesthésie et sans aucune douleur, juste de l’eau salée !!!

Ce clan respecté et même vénéré par certains, s’attendait à recevoir de nombreuse visites…

On  recevait les arrivants dhi lem’qam (qobba de Sidi Lhadi),les femmes seules pouvaient entrer al harra ..

les gens arrivaient avec des paniers entier de friandises, figues,grenades,raisins,miel, viande, semoule, œufs..et même iqach’woula- grands paniers en osier-, remplis de beignets, aheddour,tham’thoun’t,lemsemen, thimelaline,… beau frère Mohamed, se mit à   tirer des coups de feux avec son fusil de chasse…ce qui a réveillé le petit.. ils étaient tous heureux pour cette famille tant aimée..

...une ruche d’abeille en mouvement,les femmes chacune désignées pour une tâche précise, seksou,asseqi (sauce),lqahwa (café),latay (thé),corvée d’eau…chacune s'occupait avec joie..
les fillettes étaient affectées à la vaisselle,mais ne s’empêchaient pas de venir jeter un coup d’œil au frangin en profitant d’embrassades de nouvelles venues.. elles se débrouillaient comme des grandes ,elles voulaient qu'on le remarque!
Il fallait rassasier tous le monde, je dirais surtout les femmes, car il y avait un protocole à respecter..
La Fadhma leur faisait des prières ,elles exigeaient un morceau de sucre ou un peu de sel…il parait que cela leur portaient bonheur..
Du côté des mâles qui étaient assis de l’autre côté d’Asqif (vestibule).. ,on parlait fort et même trop fort,Si Mohand Ameziane,le grand père de son côté,interpellé
« a Chikh,a Chikh ..» ,il les remerciait en leur faisant des prières bien encensées, tout en leur indiquant de les revoir à la mosquée ,bientôt la prière du Dohr..
Le plus remarqué c’est ce grand gaillard venu de Thililith , robuste,qui avait les moustaches dépassant le visage, bien fournies et bien roulées ..plus tard je saurait qu’il s’appelait Si Sedick Nath El Makhtsar…
La journée finit dans ce tumulte joyeux ,certaines sont restées passer la nuit ,d’autres ont préféré s’en aller..
Mais chez les Kabyles en général, on se devait de garder les femmes proches pour quelques jours..
donner à chacune un présent…on les entend jurer wAllah,wAllah..les embrassades, les prières..
Car il fallait leur offrir des cadeaux spéciaux en tissus,savons,héné,sucre,oeufs… dhel'hif,époque de dure misère,même très dure..mais la coutume l’exige..
Le lendemain Si Mohand Said se leva tôt ,il chercha le livret de famille..
Il dit à sa mère,je vais aller inscrire le petit à la Mairie de Michelet..
« quel nom je vais lui donner »…

....Le lendemain Si Mohand Said se lava tôt et chercha le livret de famille..
Il dit à sa mère,je vais aller inscrire le petit à la Mairie de Michelet..
« quel nom je vais lui donner »…
« la maman sursauta ,oui appelle le « Sedick » comme l’homme fort de Tililith..
Le cousin Ahmed (Hmimi),accompagna mon père vers la ville,où lui-même était employé..
Arrivé au guichet unique Nath Menguelath et passé les salamalek ,car l’officier d’Etat civil était de Taourirt ,un voisin et ami de mon père : « alors si Mohand tu va l’appeler comment ? »…
Ahmed lui souffla : « Hadi comme son Vaillant Aïeul de la Rahmania »..
Mon père avec sa timidité maladive acquiesça et ajouta un prénom pour la Rahmania..
Je me retrouve aujourd huit avec un prénom composé que refusent les cartes magnétiques !!
Il a oublié le prénom auquel ma mère tenait tant…..Sedick ....que va t il lui dire?
De retour chez lui, il s’écria fièrement « Sedick est inscrit sur le livret »…un mensonge « blanc » que tous ont avalé..
Ce n’est que 6 ans plus tard, lors de ma rentrée scolaire en 1960, que je découvris mon vrai prénom. C’était une autre histoire…( voir FB :Taourirt Menguelat du 1 octobre 2019)..
Cet enfant, « fils du vieux » (comme aimaient à le taquiner ses copains) ,il a été choyé,on faisait trop attention à lui, gare à celles qui le réveillent, ou s’il pleure, s’il tousse, on le surveillait de très près.
Il n’y avait pas de biberon à cette époque lointaine, j' étais nourrit au sein…et j'en devenais accroc,je ne pouvais m'en passer, il a fallu des années et l'utilisation de bon nombres de supercheries et de stratagèmes pour que ma mère réussisse à me le faire détester..imaginez,en sortant de l’école, je courrais vers ma mère..pour téter..je crois que c’était vers 7 ans que j’ai arrêté..
Le garçon pouvait tout se permettre, en plus « dha mazouz »..(benjamin)…
Plus tard , Il en a fait baver à ses petites sœurs…mais elles étaient là pour lui..elles donnaient volontiers leurs part de volaille ou de viande au petit pour qu'il soit fort..(longue vie à elles).
Si Mohand regagna son lieu de travail à deux cent kilomètres du village, vers Affreville (khemis Miliana)..par amour de son fiston il réussit a trouver un poste à Fort National (Larbaa Nat Iraten) et l’on déménagea illico vers cette ville,garnison militaire Française…et une merveilleuse enfance commença pour moi..
mon père décédé,j'avais à peine 12 ans,ma mère s'est éteinte entre mes bras à l'age de 82 ans..ses dernières paroles:« mon fils ne change pas, restes tel que tu es »..
ceci donc a été tout ce qui se fait dans nos familles de la montagne pour la naissance d'un enfant mâle.
cet enfant mâle endossera à son tour la responsabilité de l'homme de la maison!
Je vous remercie d’avoir suivit mon histoire,Je prie Allah le Grand , Clément et Miséricordieux, d’ouvrir les portes de son vaste Paradis à nos parents, grand-parents et à tous nos ancêtres qui ont fait cette merveilleuse Kabylie..
 





 

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