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Créé le : 10/08/2009 17:22
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la France de mon enfance

09/12/2020 11:55

la France de mon enfance


J’ai vécu à Fort National de 1958 à 1964, que je considère encore être la France de mon Enfance. Fort National devenu Larbaa Nat Iraten renferme des souvenirs d'une merveilleuse enfance, que nulle ne pourrais revivre, ailleurs...c'était la France de mon enfance. Didick (sedick) le quolibet que mon père aimait prononcer, pour appeler son petit garçon ,qu'il a eu à plus de 50 ans. Nous habitions juste en dessous de la sous-préfecture qui servait aussi d'Etat civil. Mon père et mon frère aîné y travaillait. Je suis né à la fin de l'été, quelques mois avant la guerre de libération. Quatre ou cinq ans plus tard, nous déménageâmes vers fort National où mon père trouva du travail, durant ces années de disette. Nous vivions dans un appartement à l'étage sur la grande rue à quelques encablures de la Porte d'Alger qui se refermait dès 17h et ne s'ouvrait que le lendemain vers 6h, sauf, bien sûr pour les habitants ou ceux qui y travaillaient, ou munis d’un « laissez-passer ». Je me souviendrais de tous mes petits copains, de mes instituteurs, messieurs, Brunel, un militaire Français à la classe près de l’Eglise (devenu superette), Mr BoumendjeL, dans les préfabriqués du souk, en bas de la porte de Michelet,où chaque matin on nous distribuait du lait au chocolat avec un gros morceau de pain, il y avait même une cantine à midi. Ensuite Mr Amara à la rue d’en Haut, tout près de la menuiserie et bien sûr le moniteur Ahcène pour l'éducation physique. Le directeur de l’école Da Mebarek Ouar ayant remplacé Mr Mouloud Feraoun,quelques années auparavant. Comment oublier tous mes petits copains, Ferhat,Abdellah,Salem (Djebbar) avec lesquels on se faufilaient pour entrer chez Da belaid jouer au baby-foot, Arezki (kiki), Lounas, Omar (Issad) Ahcene, Hamid (Ferani-Achataw), Salah Rehab, Mustapha et Mehdi (Hannachi),Mohand (mon cousin), Roumane, Chenoun, Hamiti, Mouzaoui, Chalah, Lefgoum, koli, et bien d'autres dont j’ai oublié les noms, ainsi que mes copines, Anne Lebrun, ma voisine, son père tenais un bureau de Tabac,Marie (fille su sous-préfet), Malika.. Je n’oublie pas Da Châvane (manchot) et ses glaçons de grenadine. Les Hamraoui (épicier), Maaloum, (Boulanger), Zouak (boucher), Yataghen où l’on m’a acheté mon vélo. Hadjares le photographe, Da Ouramdane (le crémier). Et Monsieur Guers avec sa vitrine pleine de cadeaux et de jouets, je restais des heures, le visage collé, à contempler tous ces jeux. Plus loin le mess des officiers, avec les bals du samedi-soir et la musique lancée à fond. la place de la mairie avec tous les discours à la foule rassemblée. Les docteurs, Frapoli et Marantini. Le curé et ses cochons roses. L'église, la caserne. Le stade avec mon frère dans l'équipe locale et aussi jean louis, le martiniquais en gardien de but. « Le ballon dans les filets, Jean-Louis n’a pas plongé ».Les remparts avec des abris un peu partout. cette grande mairie me rappelle les pompiers, mitoyens, le père de mon copain Kiki était chauffeur de la grande citerne. Je me souviens un peu plus du fourgon Citroën, le jour où il nous a emmené vers la sortie. Il a garé à l’écart, juste à l’emplacement de l’actuelle pompe d’essence. Nous jouions à le conduire et le frein s’est déclenché subitement, c’était un long bras en métal terminé par une sorte de poignée, ressemblant à celle d’un vélo. Fort heureusement, les gens ont accourus de toutes parts et jeté sous les roues tout ce qu’ils trouvaient à portée de main, un jeune homme a pu grimper et arrêter le véhicule. Da Mohiédine, nous a grondés et ramenés à la maison. Je n’ai pas oublié le chauffeur d’Autobus, que l’on attendait, en fin d’après-midi, Monsieur Gérard, son autocar peint en noir et blanc, il faisait -Fort National-Tizi Ouzou-Alger. Lorsque les voyageurs on finit de descendre, on y grimpait avec mes copains, pour accompagner le chauffeur et le mécanicien, à la station d’entretien, située juste avant à la porte de Michelet sur la droite, dont il reste le mur en pierre taillées. Nous l’avions le bus et il nous gratifiait de bonbons. Et la mission des pères blanc, lieu de l’actuel Hôpital, ce bassin d’arrosage du potager, que l’’on appelait piscine. Je me suis retrouvé noyé en essayant de sonder le fond avec un roseau. On m’a vite ressorti et retiré mes vêtements mouillés, on m’habilla d’un maillot de bain, en léopard, trop large pour moi. Je rentrais à la maison le caleçon d’une main et de l’autre je tenais mes vêtements ! Je me souviens des batailles rangées de la rue d'en haut contre la rue d'en bas. Notre chef de bande fût Lounas Issad.la rue d'en bas avait le fils du commissaire, le gros Stéphane, comme chef. La photo que vous voyez, c’est la montée vers la rue d’en haut qu’on appelait, « la Rampe du Maréchal » où l’on se regroupait les après-midi du ramadhan, pour voir les grand s'affronter à la "Tombola" sorte de biscuit cachant la mention "gagné et perdu». On nous gavait des gâteaux « perdu », en attendant la fin du jeûne. ....



 

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